Tee Sapoff et Cara Beckenstein ont respectivement 18 et 16 ans lorsqu'il enregistrent cet album. Les notes de pochette les décrivent comme des jeunes gens bien de leur temps, mais ce disque léger et soyeux, aux arrangements surannés, vient régulièrement dire le contraire, laissant l'impression de n'être pas concerné par le tumulte de ces années là. Même le "Hard Day's Night" des Beatles est transformé en une ballade languide et rêveuse...
(le disque a été réédité par Rev Ola, je supprime le lien.)
vendredi 20 février 2009
samedi 7 février 2009
Anne SAROFEEN, "Love In A Woman's Heart", 1971
dimanche 1 février 2009
SUPREME DICKS, "The Unexamined Life", 1993
Erratique, maladive, crasseuse, malaisante, dépressive, autant de qualificatifs pouvant définir la musique produite par ce groupe dont les membres ne se retrouvent que pour des prestations scéniques que l'on dit saisissantes et mémorables, à l'image de leur poignée d'albums desquels se dégage une atmosphère d'après l'apocalypse. Plus dérangée que les plus dérangés de tous les "loner folkeux" des 70's (Simon Finn, Kenneth Higney, Skip Spence, Dino Valente...), la musique des Supreme Dicks ne se laisse apprivoiser que difficilement, et requiert d'avoir l'estomac bien accroché : leur "sadcore" psychédélique se transforme par moments en "jams" qui dérivent vers un ailleurs qui pourrait bien ne pas exister...
Ils sont cependant capables d'éclairs mélodiques (ici le titre "Jack Smith", qui fut repris par le groupe LOW) qui n'en sont que plus bouleversants.
The Unexamined Life
Ils sont cependant capables d'éclairs mélodiques (ici le titre "Jack Smith", qui fut repris par le groupe LOW) qui n'en sont que plus bouleversants.
The Unexamined Life
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