dimanche 20 juillet 2008

Annette PEACOCK, "I'm the One", 1972

Cette artiste, qui a cotoyé l'avant-garde jazz des années 60, fut également pionnière dans l'utilisation des synthétiseurs. Après un disque en compagnie de son mari, "The Paul Bley Synthesizer Show" (1971), elle signe avec cet album sa première réalisation sous son nom. Accompagnée de musiciens de renom, c'est sa voix, et la façon dont elle est filtrée par un des tout premiers Moog, qui est le pivot de cet opus étrange, qui offre à la fois des pièces très abstraites mais aussi le très sexy "Pony". On pense parfois à Tim Buckley période "Starsailor"...


A la demande d'Annette Peacock elle-même, je retire le lien vers l'album à télécharger : en effet une réédition cd va bientôt voir le jour, tenez-vous au courant sur les sites :
www.annettepeacock.com et www.imtheone.net
Je le dis car je ne l'ai pas fait dans ma "déclaration d'intention" : ACHETEZ LES DISQUES!!!

lundi 7 juillet 2008

Peut-on tout laisser dire impunément à Nicolas Ungemuth ?

Quel lecteur de Rock'n'Folk ne s'est pas délecté à la lecture de la rubrique rééditions, tenue par le journaliste le plus fielleux depuis..euh, Lester Bangs ? Comment ne pas se tordre les zygomatiques lorsqu'il affuble Devendra Banhart de l'épithète "glaire bienveillant", James Blunt de "panari chantant" ou qu'il croque Freddy Mercury en castafiore moustachue ? Cette méchanceté est souvent très réjouissante, puisque gratuite...le problème, c'est lorsque la fine frontière qui sépare la mauvaise foi assumée et le manque de discernement est franchie, comme c'est le cas dans le dernier numéro. N.U y chronique les 2 albums de Bill Fay, en évoquant certes Nick Drake, mais surtout, encore et toujours, l'encombrant Bob Dylan (mais qui n'aurait-il pas influencé ?). Alors voilà M. Ungemuth, le Zim est peut-être un grand parolier, mais s'il avait écrit une seule mélodie du niveau de celles de Bill Fay, il mériterait peu-être le piédestal sur lequel il semble contempler 40 ans de rock. Alors, oui, disons-le tout net, BOB DYLAN EST UNE TANCHE !!!!!!! Et Bill Fay, un songwriter de très haute volée.

Jeremy STORCH "From a Naked Window" (1970), "40 Miles Past Woodstock" (1971)















Magnifique découverte d'un songwriter (due à l'excellent www.thestrangeexperienceofmusic.com), que d'aucuns auront déjà entendu sans le savoir : les entêtants accords de piano du morceau d'ouverture d' "Endtroducing" de DJ Shadow, c'est lui ! Dommage qu'il n'ait pas bénéficié, à l'instar d'un David Axelrod, de la même mise en lumière...Pour faire court, Jeremy Storch serait l'improbable croisement de Neil Young et Peter Hammill ! Si ça ne suffit pas à convaincre les connaisseurs, alors...


40 Miles Past Woodstock

From a Naked Window


vendredi 4 juillet 2008

SUNSHINE CLUB, "Home", 1999


Encore une cruelle injustice...Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe porté par la voix bouleversante de Denise Bon Giovanni, voici leur second opus, resté sans descendance depuis presque une décénnie, bien que cette formation continue de tourner aux USA. Amateurs des Cowboy Junkies, Red House Painters et autres American Music Club, précipitez-vous.

http://www.mediafire.com/?1lul9ymxm9m